Alone under the rain [Libre]

C’était une journée particulièrement pluvieuse… La particularité des journées comme celle-ci était que d’ordinaire, à Pourlard (et même partout ailleurs) les élèves n’allaient pas dehors car il pleuvait.
Scarlett n’était pas comme les autres élève… Dehors sous une pluie battante, sa cape noire dégoulinante d’eau, la jeune fille regardait les gouttes d’eau tomber sur la surface du lac… La pluie avait toujours fasciné Scarlett. Cela faisait dix minutes qu’elle était là, assise, à regarder la pluie tomber, avec derrière elle Poudlard et devant elle un lac aux eaux plus troubles que bleues. Elle était là depuis dix minute et était déjà trempée jusqu’aux os… Elle pensait à rentrer… Rentrer et retrouver l’agitation de Poudlard, retrouver la salle commune, s’asseoir près d’un feu de cheminée, se changer, aller se réchauffer devant la cheminée et se plonger dans un bouquin… Rentrer et croiser les regards des autres… Devoir leur parler, devoir répondre à la fameuse question « Pourquoi tu n’es plus à Durmstrang ? »… Et répondre toujours là même chose : « En quoi ça te regarde ? »… Elle avait froid mais plutôt être ici que là-bas… Plutôt être seule qu’avec des personnes qui vous dévisagent avec cette question qui leur brûle les lèvres… « Pourquoi ? »… Pourquoi les gens ne se mêlait-il pas de leurs affaires ? Pourquoi étaient-ils tous plus stupide les uns que les autres ?

*Bah…Après tout…Si ça leur plaît d’être idiots…*

Pensa la jeune femme… Elle ferma les yeux et jeta sa tête en arrière… La capuche de sa cape tomba sur ses épaules, la pluie se mit à ruisseler plus qu’avant dans ses beau cheveux blonds si soyeux sentant encore le lys. Elle écouta le silence. Après quelque seconde elle rouvrit les yeux et fixa de nouveau la surface agitée du lac. Elle ramena ses genoux sous son menton puis soupira d’aise et de lassitude à la fois… Il allait vraiment falloir qu’elle rentre… Qu’elle se colle sur le visage un faux sourire sympathique… Encore.
Bien évidemment, cela ne l'avait jamais déranger. A force de se coller un masque, souriant aux gens, on finit par avoi l'habitude... On finit même par y croire soi-même.
La faim la tiraillait…encore… Elle se mordit sa lèvre inférieure, engluée de gloss, ne quittant plus des yeux le lac tempétueux. Scarlett secoua la tête, entoura ses genoux de ses mains… Elle allait encore resté ici un moment… Rien qu’un moment… Et après, elle ferait de nouveau semblant d’être quelqu’un d’autre… Quelqu’un qui n’a pas de problème et qui est gentil avec tout le monde…
La gentillesse…Scarlett détestait ce mot… Elle pouvait vraiment être enjouée…Elle pouvait être aimable, affable, agréable… Et nous n’en sommes qu’aux A… Mais ne lui demandé pas d’être gentille… La gentillesse n’a rien à voir avec elle.
La jeune femme se sera encore plus contre ses genoux, espérant faire taire les gargouillements de son ventre… Elle avait oublié de manger à midi… Elle était venue ici… Mais elle se rattraperait bien le soir… Elle aurait grelotté de froid si elle n’était pas prise par la beauté insolente du spectacle devant elle… Mais elle continuait de regarder fixement le lac, comme s’il n’y avait rien d’autre autour d’elle…Oui…Elle allait encore rester un peu…
Elle sortit de son sac son miroire de poche et se regarda un instant... Parfaite. Même sous cette pluie torentielle, elle ressemblait à une véritable princesse... une princesse frigorifiée, mais une princesse quand même. Oui, la pluie faisait resortir cette beauté si pâle, si fragile et si captivante que possédait Scarlett. Elle aimait ça. Même si la pluie effaçait les artifices, elle restait splendide. C'était..."magique".
La demoiselle rangea son miroire de poche, reposant son regard bleuté si envoûtant sur l'objet de son attention:le lac... Pourquoi partir si tôt? La faim n'avait jamais tué personne... Plus ou moins...

Drago avait quitté la compagnie de Crabbe et Goyle qui avait été si idiot ses derniers temps, si stupide qu'ils avaient faillit tous les trois se faire prendre par la bande à Potter. Il pleuvait aujourd'hui. Drago n'en eut que faire. Certes ses cheveux seraient applatis dans très peu de temps mais applatis ou en bataille, cela ne changeait rien à son charme. Pansy se chargeait tellement de le lui rappeller. ... Elle aussi l'énervait en ce moment. Drago avait besoin d'un peu de solitude pour faire le point. Lord voldemort lui avait confié une mission. Il comptait profiter de la pluie pour lui éclaircir un peu les idées, pour lui permettre de mettre au point un plan. Il marchait depuis plusieurs dizaines de minutes dans le parc quand l'envie soudaine de s'approcher du lac le prit. Il en prit donc la direction.

C'est à ce moment là qu'il l'aperçu. Une magnifique serpentarde rayonnait sous la pluie. Elle venait de Durmstrang si on écoutait les on dit... Une chose était certaine, c'était une splendide serpentarde et elle était seule. Drago chassa ses pensées et s'approcha de la jeune fille.

-"Bonjour!"

Son sourire habituellement charmeur s'affichait sur son visage.

Oui... Aléra venait de Durmstrang, la si prestigieuse école de magie noire. Une bonne école, certes, mais là-bas, c'était la loi de la jungle. On était obligé d'être le meilleur en tout, populaire, riche, beau et de le montrer... Et puis, comme dirait sa mère, cette très chère Harmony, "Durmstrang est trop loin de la maison"...

*Pffff...Tous des hypocrites*

Pensa amèrement la belle Scarlett...Et c'était vrai. Sa mère se fichait d'elle, ce n'était pas nouveaux, elle pensait même que Scarlett aurait dut mourir à la place de sa soeur... Mais on apprend à vivre avec.

Dans le fond, était-ce vraiment malheureux? Au yeux de la demoiselle, c'était plus pitoyable que malheureux...parce que c'était mieux si c'était pitoyable.

Bon, je vous l'accorde, le regard de la jeune Sinistre est certainement des plus sinique... Mais après tout, qui mieux qu'elle-même peut savoir ce qui est juste ou non dans cette affreuse comédie qu'est sa vie... Car, après tout, c'est bin une comédie... Elle a passer sa vie à savoir à qui sourire, à qui mentir, à qui se vendre... Et cela ne changerait pas ici... Non...Ici, cela serait juste...Différent.

Dans le fond, c'était bien, de tout recommencer. Cela permettait d'être la personne que l'on voulait.

Il aurait put continuer de pleuvoir pendant des heures qu'elle serait restée magnifique...Toujours aussi fascinée par ce lac sans grand intéret.

Quelqu'un arriva. Elle se retourna. C'était un serpentard, elle l'avait déjà vu. A ce qu'on racontait, il était populaire...

Bref, Scarlett sourit, ne rayonnant que plus.

-Bonjours.

Son sourire semblait sincière, charmeur, et remplit de candeur...Bref, c'était le genre de sourire parfait que la jeune Scarlett adorait utiliser.

Puis, la belle détailla discrètement le garçon. C'était un inconnu, lui aussi. Si Aléra avait encore été "dans sa tête", elle aurait sûrement ordonner à Scarlett de fixé de nouveau son regard sur le lac, de l'ignorer. a demoiselle n'entendait pas la voix de son double, et c'était tant mieux. Cela prouvait que les psys étaient capables de faire du bon boulot... Mais, et s'il lui demandait, comme beaucoup brûlaient de le faire, pourquoi elle n'était plus à Durmstrang... Que répondrait-elle? Cela parraissait tellement compliqué de dire la vérité... Bah... Elle trouverais bien... Elle dirait, comme à chaque fois, que c'était pour des raisons familliale, sans développer plus. Puis, elle prendrait un regard triste qui fait fondre n'importe qui de tel sorte à ce que le garçon ne pose pas de question. Il n'avait pas besoin de savoir et ce n'était pas réellement un mensonge...C'était parfait.

Trouvant cela stupide de ne pas se présenté, Scarlett poursuivit:

-Je suis Scarlett. Scarlett Sinistre. Et toi?

Drago observait la serpentarde installée au bord du lac. Elle lui semblait pensive et même totalement perdue dans ses pensées avant qu'il fasse son apparition. Elle lui adressa à son tour un sourire charmeur. La jeune fille en devenait véritablement magnifique. Drago commençait à soupçonner la présence de gène de vélane chez cette fille. Depuis qu'il était arrivé à Poudlard, il n'avait encore jamais vu une telle beauté... La rumeur courait qu'elle avait quittée Durmstrang pour rejoindre Poudlard. Et alors... Drago, lui, devait bien accomplir une mission pour le^seigneur des ténèbres.

La jeune fille se présenta ensuite. Elle s'appellait Scarlett. Tient, le nom n'était pas courant et pourtant il était à la hauteur de la beauté de la jeune fille.

Il lui répondit d'un sourire charmeur lui aussi. Tient elle avait tendance à influencer son comportement.

-"Moi, je suis Drago Malefoy!"

Il s'assit à côté d'elle face au lac également. La pluie tombait toujours auttant mais elle n'était plus qu'un murmure aux oreilles du jeune malefoy. Dans sa tête, la voix de lord voldemort resonnait encore. Il allait devoir accomplir sa mission sinon ses parents en patiraient.

Il chassa ses pensées et s'adressa de nouveau a Scarlett:

-"Ce lac a le don de détendre beaucoup de personnes qui s'arrètent un moment à côté de lui!"

"Poudlard est plus près de la maison"... Oui... Mais sa "merveilleuse famille" avait quand même laisser une mer entre eux et leur fille cadette.

*Une mer, ce n'est pas suffisant*

Pensa siniquement Scarlett. Mais après tout, c'était leur problème...

*Et puis ils sont à plaindre...ça doit pas être facile d'avoir une fille complètement barge à cause de sa jumelle morte...*

Continua-t-elle, toujours aussi ironiquement. Après tout, c'était ce qu'ils pensaient, elle le savait. Scarlett était tout sauf idiote. Mais bon... Qu'ils fassent croire en mentant un peu plus chaque jour que la belle et merveilleuse famille Sinistre tient toujours debout si cela leur chantait... Tant qu'ils savaient au plus profond d'eux-même que c'était faux...

Etre ou paraitre...Tel est la question dans ce monde ingrat. Scarlett avait choisit paraitre et jouait très bien avec ce magnifique jeu: les apparences. Comme quoi, elle était bien à l'image de sa famille... Et elle sombrait comme eux... Peux être un peu plus. Mais était-ce vraiment primordiale?

Non... Car maintenant, la jeune femme allait ce détaché de cette famille qui l'étouffait de mensonges et de parodie de bonheur. Soyons honnête, Scarlett avait été tout sauf heureuse. Elle était bien décider à l'être maintenant. Que faudrait-il qu'elle fasse pour cella? Elle s'en fichait. Après tout, la seule grande règle qui méritait de gouverné ça vie était celle-ci: "Soit belle, stupide et égoïste"... Et tant pis si elle devait se présenter devant son père, lorsqu'il serait sur le point de mourir, en lui disant seulement "je suis une garce, papa", sans pouvoir le regarder dans les yeux. Tout cela lui était bien égale... Tant qu'elle vivait pour elle, chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant.

Seulement, encore une fois, cela recommençait. Encore une fois, elle se réfugiait sous la pluie, sans rien avoir avaler, juste pour penser, comme si cela pouvait vider son esprit et l'aider. Cela ne l'aiderait pas.

Le garçon se présenta à son tour... Malfoy.. Ce nom disait vaguement quelque chose à Scarlett...Sûrement une famille connue, de sang-pûr.

Il s'assit, ne lui posant aucune questions. D'un certain côté, la blonde avait l'impression que c'était donnant-donnant. Il ne la questionnait pas sur sa vie passé et elle faisait de même sur la vie présente de Drago.Après tout, si il était dehors, sous cette pluie battante, c'était qu'il était fou ou avait besoin de réfléchir, de faire le vide... Et la jeune femme penchait nettement pour la deuxième proposition...N'était-ce pas ce qu'elle faisait aussi? Cela lui convenait très bien.

La preuve, il s'adressa de nouveau à elle pour lui parler du lac qu'ils contemplaient tous deux. C'était parfait. La situation était parfaite. Et Dargo avait raison, lorsqu'il parlait du lac. Scarlett hocha donc la tête positivement.

-C'est la première chose que j'ai remarqué, en arrivant ici.

La jeune femme ressera légèrement sa cape trempée autour d'elle, remettant une de ses mèches blondes derrière son oreille et souriant de nouveaux.

-J'ai aussi remarquer que peu de gens étaient capable de s'en rendre compte.

C'était vrai. Après tout, les élèves qui venait ici n'y venait que lorsqu'ils faisait beau, pour passer un moment avec leur amis, sans vraiment tenir compte du lac. Scarlett trouvait cela dommage, après tout, le lac était tellement plus beau à présent, sous une pluie torrentielle.

Peu de gens se rendait compte du charme du lac, normal la plupart des élèves ici étaient des idiots! Scarlett approuva ce phénomène. Pour la première fois depuis bien des jours, Drago se sentait calme, reposé. Il avait certes une mission à accomplir mais il pouvait rester calme un petit moment. Le jeune homme était très pâle et sous alimenté. Sa tâche se révelait bien plus compliqué qu'il ne l'aurait initialement pensé! Il se révêlait hardu de réparer cette machine. Drago avait récupérer un collier d'opales chez Barjow et Beurk, il allait tout d'abord commencer par essayer de faire passer cet objet. Son père lui facilitait les vivres cette année. Il n'avait jamais été malheureux mais en ce moment encore moins. En cherchant à connaître la mission que son fils devait accomplir enfin non, comment il comptait l'accomplir, le père de Malefoy se montrait on ne peut plus généreux et affectif. Drago s'en sentait même légèrement perdu. Le jeune homme était très pâle et perdait du poids a vue d'oeil. Il ne pouvait pas se permettre d'échouer. Il le savait pertinnement!

-"Oui très peu mais en même temps, Poudlard est remplit d'idiots, de traitres à leurs sangs et de sang de bourbe ...! Heureusement que Serpentard est là pour remonter le niveau de l'école!"

Quand on regardait Londubat ou Granger, c'était impossible de se faire une idée correcte de ce qu'était Poudlard. Une grimace de dégout avait brièvement prit place sur le visage du jeune homme. Il resongea à Durmstrang et à Krum surtout. Il s'était sentit trahi. Cet idiot était tombé amoureux de la sang de bourbe! La magie noire avait frappé le champion de Durmstrang et Drago avait ainsi été mit au courant du retour de celui qu'il considérait déja comme son maître par l'éducation qu'il avait reçu de ses parents et surtout de son père.

-"Pour moi, le plus idiot de tous c'est encore Potter!"

Oui, Potter était son ennemi, Potter était un idiot finit qui n'avait pas sû choisir son camp. Quel honte pour quelqu'un qui parlait le fourchelangue de ne pas avoir rejoint le rang des serpentards!

HJ* Je m'incruste car je m'ennuies!!!*

Lord Voldemort qui venait d'avoir une réunion des plus ennuyante mais pas si ennuyante que ça sur la fin car il avait parler avec les mangemorts qui été resté à la fin de la réunion officiel. Tout se passait comme prévue et Tout le monde avait soit peur de lui soit une admiration pour lui comme Bellatrix avec qui il s'entendait très bien. Lord Voldemort sortit dans le parc puis prit la direction du lac et vit de loin le jeune Malefoy et Miss Scarlette une élève de Serpentard. Lord Voldemort ne s'approcha pas d'eux car ce devait être à eux de venir le saluer et non le contraire. Il s'arrêta là où il été et il attendit que les deux jeunes viennent.

Le tableau était parfait. Un jous de pluie sur Poudlard, un lac torentiel, un arbre gorgé d'eau.
Si elle avait put, elle aurait encore pris la peine de croire qu'on pouvais vivre dans un compte de fée. Ce sont des moments comme ça qui redonnait envie à la blonde d'exister... Enfin, d'exister vraiment, pas d'être une garce sans cervelle et qu'on croit naïve et douce. Mais peu on encore exsister quand on est passé, comme elle, par tant de chose? Pourquoi trouve-t-on encore la force d'être belle, de se lever le matin, de déjeuner, de se regarder dans une glasses, de se sourire et de pensé qu'on est canon? Après quoi court-on, puisqu'on ne peu plus courrir après le bonheur.

On court, c'est indéniable.

[Flash back]

Ce jours-ci, il pleuvait dru sur le manoir Sinistre et deux gamines, semblables comme deux gouttes d'eau, s'ennuiaient fermemant, reculsent dans les pièces ternes de la demeur.

-Je veux vivre!

C'était Callista qui venait de rompre le silence. De tout ceux qui les connaissait, tous tombaient d'accord, la jeune "C" était indéniablement la plus vive, la plus joyeuse, la plus aventurière, la plus mignone, la plus vivante, la plus heureuse, peu être.

Les long cils de l'autre gamine se courbèrent, elle ferma les yeux quelque secondes, sa poitrine étant soulevée d'un profond soupire d'ennuit.

-Il pleut. Maman a dit de resté à l'intérieur. On y peu rien.

Le silence s'installa de nouveaux, chacune se contentant de la vue qu'elles avaient depuis le rebord de fenêtre qu'elles occupaient respectivement.

-Je veux vivre!

Repéta Callista, comme si c'était une évidence.

-Je veux vivre, jouer, courrir, me rouler dans la boue, prendre l'air. La pluie s'est tellement foireux.

Et sa soeur soupirait encore.

-Toi, tu fais toujours ce que maman dit?

Question la plus casse-cou des deux.

Comme pour joindre le geste à la parole, elle se leva lourdement de son siège et se mit à courrir, ses balerines aux pieds, jusqu'a la porte d'entrée.

-Hey! Attends! Attends-moi!

Hurlait l'autre, comprenant les plans de sa soeur.

Mais la soeur n'attendait pas, déjà la voilà dehors, sous la pluie, à courrir comme une force-née dans la forêt qui bordait leur manoir. Hésitant un instant, l'autre la suivit.

-Reviens! Maman va nous gronder si on reste dehors!

Pour toute réponse à sa vaine requète, Scarlett (car c'était elle) otenue un rire mélodique et résonnant.

-Attrape-moi si tu peux!

Lança Callista, courrant de plus belle sous une pluie plus torentielle que jamais.

[Fin du Flash Back]

Alors, après quoi court-on? Après quoi courrait Scarlett, maintenant que sa soeur s'était fait attraper et que le jeux était fini, pour l'une comme pour l'autre? Après la gloire, la fortune, la riche et la beauté. Je veux dire, plus de gloire, de fortune, de riche et de beauté qu'elle ne possédait déjà, si on possède ce genre de chose.

Soyons lucide, on court tous après ça... Sauf que, pour faire bien, on dit qu'on court après le bonheur. Le nom change, mais ce n'est qu'un nom permettant de masquer la cruauté. Scarlett avait cesser de croire qu'on pouvait courrir après une chose aussi abstraite et intouchable que le bonheur, c'est pour ça que le nom avait changé.

-Les idiots sont des faibles. Ils s'adapteront ou mourreront.

Déclara-t-elle alors. Ne savait-elle pas de quoi elle parlait, pour avoir été elle aussi faible et idiote, pour l'être encore un peu.
C'était indéniable, ça aussi, elle était belle. Elle était belle car elle avait cesser de courrir après du vent. Lorsqu'on cesse cela, on peu être belle sous la pluie. L'eau ruisselait dans ses cheveux blonds or et blonds blé, innondait son visage et lui donnait une sorte de clareté et de pâleure mystique et captivante.

Pour la première fois depuis longtemps, elle prenait plaisir à être assit ici, sans avoir à courrir après n'importe quoi ou n'importe qui, en ayant une conversation banale avec un quasi-inconnu.

Potter... Harry Potter. C'est vrai qu'il étudiait ici. Un éclat de rire sarcastique souleva sa poitrine. Oui, c'était lui le pire de tous. Parmis les liups, il continuait de jouer le blanc agneau. Pourtant c'était simple, il aurait put réussir, être grand. C'était partir ou rester, les loups ou les agneaux, vivre ou mourir... Lui, il devait avoir cocher la deuxième option dès sa naissance, la recevant en joli colli tout frai payé juste à Poudlard.

Et pourquoi Voldemort ne le tuait-il pas? Pourquoi?

Bon, la blonde ne savait rien sur ce "Harry", mais sa façon d'être, qui il avait choisit d'être et ce qu'on lui avait raconter sur lui lui suffisait amplement.

-J'ai entendu dire qu'il n'était même pas digne de sa réputation, en plus d'être un idiot. ça lui fait une belle jambe mais bon... Je suppose que c'est pas de sa faute si c'est un débile chronique. J'en aurais presque pitié.

La blonde passa rapidement une main dans ses cheveux détrempés, tournant assez la tête pour apercevoir le directeur. Comme elle devait réagir? "Bonjours maître"? "Bonjours monsieur"? "Bonjours monsieurs le directeur"? Un simple signe de la main?

Dans son ancienne école, on se contentait de "bonjours monsieur". Cela ferait très bien l'affaire ici.

-Bonjours monsieurs.

Commença-t-elle en se relevant et s'approchant un peu, sa voix étant assurée mais respectueuse.

-Il fait un temps superbe, vous ne trouvez pas?

Ironisa-t-elle ensuite.

Ironiser. Combien de personne se le serait permis avec un temps pareil? Peu de gens. A croire qu'elle en faisait partit.

[Hj: Sorry pour le retard >.< Merci à internet de remarché enfin.]

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